Retour en vidéo sur quelques soirées de bonheur dans les rues de notre petite ville de Sarralbe.

Fier d'être Français… les bleus dans le cœur des Français et des Sarralbigeois

En juin dernier, des scènes de liesse se sont emparées du centre-ville de Sarralbe après la victoire de l’équipe de France face au Nigéria en huitième de finale de la Coupe du monde. Après un match difficile, la qualification des Bleus a provoqué un concert de klaxons, une marée de drapeaux tricolores et des cris de joie.

Concert de klaxons, motos rugissantes, quais en folie, voitures qui roulent à toute vitesse au centre-ville avec passagers dans le coffre et aux fenêtres, des drapeaux tricolores qui s’agitent partout… La ville de Sarralbe s’est enivrée suite à la qualification de l’équipe de France pour les quarts de finale de la Coupe du monde. Dans l’après-midi, ils étaient nombreux à se retrouver dans les bars pour suivre le match des Bleus contre le Nigeria. Les terrasses du Crocodile, comme bon nombre de cafés de la ville, étaient décorées de ballons et de drapeaux bleu-blanc-rouge ; la rencontre était diffusée devant de nombreux téléspectateurs. Après près de 80 minutes tendues, qui ont fait souffrir les supporters aux couleurs de leur équipe, Pogba a marqué le but de l’espoir. Un but contre son camp d’un joueur Nigérian à la 92e a comblé de bonheur les Français. Et la victoire qui a suivi a provoqué des scènes de liesse, voire d’hystérie.

A quelques secondes du coup de sifflet final, une Marseillaise a retenti dans un bar, avant l’explosion finale. Le soulagement des supporters était palpable. Ils se sont rués dans les rues en exprimant leur bonheur et faisant chanter les klaxons et voltiger les couleurs françaises. Assis ou debout, petits ou grands, hommes ou femmes, tous sont unis autour d’une même passion. Grand nombre d’entre eux arborent les couleurs tricolores sur leurs joues. D’autres portent le drapeau français sur les épaules, comme une cape royale.

Que du bonheur… A consommer sans modération !

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De tout temps, la musique a été à l’origine de grands rassemblements humains. Tous les 21 juin depuis 1982 a lieu la Fête de la musique en France. La fête, en effet, battait son plein au cœur de la ville de Sarralbe : on a joué, on a chanté, on a dansé, pour cette 33e édition. Le soleil était au rendez-vous et le public aussi.

« Faites de la musique ! » , Faites, du verbe faire, tel était le slogan initial de cet événement inventé par Maurice Fleuret, directeur de la musique au ministère de la Culture, et Jack Lang, en 1982. Le concept, alors, était de valoriser les pratiques amateurs ; être actif dans sa pratique de la musique et pas seulement passif ; bref pratiquer soi-même l’art plutôt que de le subir. Comme André Malraux, le premier ministre de la Culture français, Jack Lang croyait « à l’art qui ne s’apprend pas mais à celui qu’il faut pratiquer ou auquel il faut être confronté ». À cela s’ajoutait une idée de décentralisation : la musique devait être accessible partout, à Paris comme dans le plus petit village de France. Enfin, et en filigrane de cette invention, il y avait aussi l’idée que toutes les musiques se valent, qu’il fallait reconnaître tous les genres musicaux à égalité, sans hiérarchie.

Invention géniale donc, la fête de la musique l’est aussi par un élément souvent méconnu : ça ne coûte rien à l’Etat. La Fête de la musique a peu de subventions. Jack Lang a dit aux Français : « Faites de la musique ! » et ils l’ont fait.